Cododo : faire dormir son bébé avec soi
Cododo : faire dormir son bébé avec soi
Dans cet article, Ophélie aka @coeur_borderline a voulu nous parler du cododo.
Chez SPA®, nous avons à cœur de mettre en avant des témoignages de parents, des expériences qui les ont marqués afin de les partager avec la communauté SPA® Baby & Family Club.
On vous laisse vous plonger dans le sujet ci-dessous.
Il y a quelques jours, j’ai été interpellée par les dires d’une maman qui s’étonnait que son fils refuse d’être posé et dorme ailleurs que dans ses bras. Imaginez, ce bébé dans votre ventre, au chaud, bercé par le liquide amniotique au rythme de votre cœur. Puis ce même bébé dans le « vrai monde ». Stimulé par le bruit, la lumière, qui peut désormais souffrir de la faim, du froid, … Tout ce dont votre bébé a besoin est d’être rassuré, de sentir la douceur et la chaleur de votre corps. Juste ce qu’il a connu durant 9 mois.
C’est pour cela que nous avons toujours été de grands adeptes du cododo. Roméo par exemple, notre petit dernier, a dormi sur moi les 4 premiers mois de sa vie, dans mon lit les 12 suivants, puis dans son propre lit, dans notre chambre jusqu’à ses 2 ans et demi. À l’heure où je vous écris, il a seulement rejoint son frère dans leur chambre il y a à peine un mois.
Pour tout vous dire, avec leur papa, nous avons même fait chambre à part durant près de deux ans. Milo n’avait que 13 mois à la naissance de son petit frère. Milo qui était lui aussi, encore en cododo. Nous avons donc essayé de dormir tous les quatre ensembles, malheureusement ce fut un échec cuisant !
Milo avait trois ans quand il a commencé à faire ses nuits. Avant ça, son sommeil était léger, chaotique même. Il pouvait se réveiller jusqu’à vingt fois par nuit. Pour un biberon, pour une tétine perdue, un doudou tombé du lit, un câlin, son RGO qui le faisait souffrir… Bref, les raisons étaient nombreuses. Ajoutez à ça un nourrisson qui se réveille toutes les trois heures pour téter...
Nous nous sommes rapidement rendus à l’évidence ! Si nous voulions survivre avec trois enfants en bas âge dont deux bébés, il nous faudrait un minimum d’heures de sommeil ! Après en avoir longuement parlé, nous avons donc décidé de réagencer les chambres pour le bien de tous. Nous avons passé Milo dans sa chambre, dans son lit, et nous avons installé un lit de fortune pour son papa, qui dormait juste à côté de lui. Tandis que moi, je vivais le fameux « quatrième trimestre » avec mon nouveau-né, dans la chambre parentale. Tous les soirs avant de monter dans la chambre avec Milo, mon amoureux me déposait deux petites bouteilles d’eau Spa sur la table de nuit de notre chambre. Une d’eau minérale et une d’eau pétillante. De un, car ce n’est pas un mythe, l’allaitement donne terriblement soif. Fabriquer cet or blanc est un véritable travail à plein temps pour notre corps. Et de deux, car l’eau pétillante était ma plus grande alliée durant les nombreuses tétées nocturnes. Elle me permettait d’être un peu plus « réveillée » et « alerte ».
Cela peut paraître fou de se dire que nous n’avons pas dormi ensemble, mon compagnon et moi, durant tout ce temps, mais nous étions d’accord sur le fait que nous aurions le reste de notre vie pour dormir à deux et que les besoins de nos fils primaient. Cela nous convenait parfaitement. Ainsi, Milo ne s’est jamais senti « exclu » ou « rejeté » à l’arrivée du nouveau bébé qui prenait sa place, la transition s’est faite en douceur. Beaucoup « s’inquiétaient » pour notre intimité. À cela, j’ajouterais qu’il n’y a pas que le lit conjugal pour faire l’amour avec son / sa partenaire. Notre couple n’en a pas souffert et se porte toujours aussi bien qu’avant de devenir parents !
Aujourd’hui, les garçons ont bientôt 4 et 3 ans. Ils dorment dans leur lit, dans leur chambre, et nous font de superbes nuits. J’ai pourtant longtemps cru que Milo ne dormirait jamais seul et encore moins sans réveil. J’ai parfois douté quand Roméo ne parvenait pas à s’endormir seul, sans la présence d’un de ses parents. Mais aujourd’hui, je suis convaincue d’avoir fait ce qu’il fallait.
Je reste persuadée que c’est en apportant toute la sécurité dont bébé a besoin qu’un jour, il se sent suffisamment en confiance pour être plus « indépendant ». Parce qu’il sait que quoi qu’il arrive, nous serons là. Quand on laisse un bébé pleurer seul dans son lit, il ne finit pas par s’endormir parce qu’il est fatigué mais bien parce qu’il est ignoré et qu’il a compris que personne ne répondra à ses besoins. Et il a été prouvé des conséquences qui en résulte : problème affectif, trouble du sommeil, anxiété, ...
Alors non, ça ne sera pas facile tous les jours !
Oui, ça va être difficile certains jours.
Mais on n’a jamais vu un ado de 15 ans avoir le besoin viscéral de dormir encore avec ses parents. Alors profitez de ces instants qui vous manqueront d’ici quelques années.