L’amour rend-il un bébé capricieux ?
SPA® souhaite être le partenaire en hydratation de toutes les familles. C'est pourquoi nous recueillons les témoignages de jeunes parents, que nous partageons ensuite avec les membres du SPA® Baby & Family Club. Ainsi, ils peuvent eux aussi – grâce à ces conseils et astuces – devenir une meilleure version d'eux-mêmes au quotidien.
Donner sa vie pour son enfant ? Aucun parent ne répondra : "Non, quand même pas". Car dès l’instant où vous devenez maman ou papa, tout change. Vous voulez protéger vos enfants : du monde cruel, des petits maux et des chagrins, de tout ce qui pourrait rendre votre (ou vos) tout-petit(s) malheureux. Mais votre instinct de protection peut-il parfois se retourner contre vous ? À force de surprotéger, votre enfant peut-il devenir un petit tyran, qui attend que vous répondiez à ses moindres désirs ? Anaïs Dehaye, sage-femme, partage son expérience dans cet article.
L’amour rend-il un bébé capricieux ?
C’est une question que je pose souvent en consultation, non pas pour choquer, mais pour solliciter notre bon sens. Car depuis quand l’amour et la réassurance rendent-ils un bébé manipulateur ou capricieux ?
Si l’on s’appuie sur ce que nous savons aujourd’hui des besoins des tout-petits, la réponse est claire : jamais. 🙂
Aucune étude ne montre qu’un bébé, dont les besoins de sécurité et de réassurance sont respectés, deviendrait capricieux. Au contraire, l’amour et la proximité sont des bases solides pour son développement et sa sécurité émotionnelle. Laissez donc votre instinct de protection s’exprimer pleinement et profitez du lien émotionnel qu’il vous permet de créer avec votre enfant.
Pourtant, je vois souvent des parents tiraillés entre leur instinct et les injonctions de la société. Ils reçoivent des conseils, parfois lourds à porter : "Ne le prends pas trop dans les bras, il va s’habituer.", "Il faut qu’il apprenne à se calmer seul.", "Ne le laisse pas trop dormir avec vous…". Ces phrases peuvent semer le doute et casser la confiance des parents dans leur capacité à répondre aux besoins de leur bébé.
Il n’a pas encore la capacité de gérer ses émotions seul, et ses pleurs sont un appel, un langage pour exprimer ses besoins. Répondre à cet appel, c’est lui offrir une base de sécurité, un point de repère sur lequel il pourra s’appuyer pour grandir en confiance.

Le post-partum est une continuité
Pendant la grossesse, beaucoup de parents se concentrent sur l’accouchement, un moment essentiel bien sûr, mais ils oublient parfois de se préparer à l’après.
Pourtant, le post-partum commence bien avant la naissance. Un bébé ne se transforme pas soudainement en un être indépendant lorsqu’il naît. Il continue de rechercher ce qu’il connaît depuis le tout début : la chaleur, les bercements du corps, la proximité physique, la contenance.
Accompagner les parents sur leur chemin, c’est aussi déconstruire
En tant que sage-femme, je ne suis pas là pour imposer un modèle, mais pour offrir des repères, aider à déconstruire certaines idées reçues et créer un espace où les parents peuvent faire des choix éclairés. Je me souviens d'une future maman que j’ai accompagnée récemment. Lors d’une séance, elle m’a dit, un peu gênée : "Ma belle-mère me dit que si je prends trop mon bébé dans les bras, il va s’y habituer et je ne pourrai plus rien faire."
Je lui ai répondu simplement : "Mais c’est justement ce qu’on souhaite, qu’il s’y habitue. Parce que c’est exactement ce dont il a besoin."
Un bébé ne manipule pas, il communique. Ses pleurs sont une demande de proximité, un besoin de réassurance, pas une tentative de contrôle.
Et c’est là que réside un paradoxe surprenant : plus un enfant se sent en sécurité, plus il devient autonome avec le temps. Car l’autonomie ne se force pas, elle se construit sur une base de confiance.
Pendant les séances de préparation à la naissance, j’essaie de donner au couple des repères concrets. Mais surtout, j’invite les parents à confronter ces repères à leur propre ressenti. Et écouter son instinct de protection en fait sans aucun doute partie.

Je pense à un couple que j’ai accompagné il y a quelques semaines, du prénatal au postnatal. Ils attendaient leur premier enfant, et dès les premières rencontres, ces questions étaient présentes :
"On entend qu’il ne faut pas trop les prendre, sinon ils ne sauront jamais se calmer seuls…"
"Et si on fait ‘mal’ sans s’en rendre compte ?"
Plutôt que de leur apporter des réponses toutes faites, on a creusé ensemble. Qu’il pleure parce qu’il a besoin d’aide, pas pour manipuler. On a évoqué l’attachement, la sécurité intérieure qui se construit dès les premiers jours, mais aussi comment eux ont vécu leur propre enfance...
Et puis, au fil des semaines, ils ont choisi d’écouter leur intuition. Ils ont choisi de mettre en place ce qui leur semblait juste : du portage, un allaitement à la demande, des endormissements en proximité. Parce que votre instinct vous guide souvent de la meilleure manière. Comme ce bel élan naturel de protéger votre enfant.

Ils ont aussi appris à répondre avec calme aux remarques de l’entourage : "On fait comme ça parce que ça nous convient, à nous, et à notre bébé."
Ils m’ont dit après coup que ça avait changé leur vécu du post-partum. Qu’ils s’étaient sentis plus alignés, plus confiants. Et qu’ils avaient surtout pu profiter de leur bébé, sans se battre contre lui, ni contre eux-mêmes.
Alors voici quelques repères pour accompagner les parents :
- Les pleurs sont un langage, pas une manipulation.
- La proximité physique et la réponse aux besoins favorisent la production d’ocytocine, l’hormone du lien et du bien-être.
- L’autonomie se développe naturellement quand un enfant se sent en sécurité.
- Écouter son intuition en tant que parent est souvent le meilleur guide.
Alors, non, un bébé n’est pas capricieux. C’est un petit être humain en construction, et les parents, eux aussi, sont en train de naître. Ensemble, ils apprennent à s’apprivoiser, à se comprendre, à se faire confiance.
Et si, au lieu de suivre les injonctions, on écoutait simplement nos bébés et nos cœurs ?
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Publiée le 13 Juin 2025.